Qui avait donné l’ordre de tirer sur les adeptes de la secte mystico-religieuse Wazalendo le 30 août dernier en ville de Goma? Voilà la grande question à laquelle la Cour militaire du Nord-Kivu tente de répondre depuis que le procès sur le carnage de Goma s’est ouvert.
Toutefois, jusqu’ici, de nombreuses contradictions ont été notées, chacun des responsables de l’appareil sécuritaire à Goma voulant de dédouaner et s’innocenter.
Ce lundi 11 septembre, le maire de Goma ainsi que d’autres témoins ont été appelés à donner leur version des faits à la justice. Mais, on sait que les principaux suspects sont d’abord le colonel Mike Mikombe, commandant brigade de Garde républicaine ainsi que le commandant Bawili du 19e régime. Ces 2 responsables militaires étaient les premiers à avoir été arrêtés dans ce dossier.
Le colonel Mike Mikombe est plusieurs fois cité comme étant celui qui aurait donné l’ordre à ses hommes de tirer à bout portant sur les civils de la secte Wazalendo. En réaction à ses accusations, ce commandant GR a Goma affirmé avoir eu des informations selon lesquelles ceux qui avaient annoncé la manifestation le 30 août étaient des complices du M23.
“Ceux qui prévoyaient la marche le 30 août à Goma étaient des supplétifs du M23“, a-t-il déclaré.
Une version que ne passe pas dans l’opinion. A Goma, des témoins rapportent que la même secte avait déjà manifesté au moins 2 fois en présence et sur autorisation des autorités provinciales. Puis, à eux de poursuivre que la fusillade qui avait visé l’église a débuté à 3h du matin sans qu’aucune menace ni manifestation ne soit notée.
Des internautes disent attendre que la justice châtient les responsables du carnage et que lumière soit faite pour établir les responsabilités.
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