Par Gédéon ATIBU
Après 17 ans passés à la tête du pays, Joseph Kabila était se reposer dans sa ferme de Kingakati dans la périphérie de Kinshasa, la capitale du pays.
Avant lui, d’autres chefs d’Etat africains et congolais ont quitté le pouvoir mais ils ont eu des fortunes diverses après leur règne.
Certains sont contraints à l’exil, d’autres ont été emprisonnés et d’autres plus chanceux ont pu se reconvertir. Au regard de ce tableau moins luisant, un cadre du FCC, François Nzekuye prodigue un conseil aux Chefs d’État africains de ne pas céder le pouvoir par crainte d’être humilié par le successeur.
« Harceler un président qui, à la fin de son mandat, cède pacifiquement le pouvoir à son successeur est un message envoyé aux présidents en exercice : ne Cédez pas le pouvoir, car après, vous allez être humiliés par vos successeurs, traînés dans la boue», dit François Nzekuye qui regrette que le fait que « la démocratie soit en danger » sur le continent comme en RD Congo.
François Nzekuye prend faits et causes pour Joseph Kabila qui s’est tout donné pour des élections apaisées, crédibles,financées par la RD Congo seule. L’élection qui a vu la victoire de l’opposant, Félix Tshisekedi se présente comme la première transition démocratique du pouvoir dans le pays.
Signalons qu’après avoir quitté le pouvoir, Joseph Kabika a formé un gouvernement de coalition FCC-CACH qui a vu au fil du temps des rapports difficiles entre le FCC de Kabila et CACH de Tshisekedi.
Joseph Kabila, président de la RDC de 2001 à 2018 est aujourd’hui sous la rampe du régime qui lui a succédé au pouvoir.