Audrey Tolomokeni, stagiaire
Après une attente jugée longue par la famille politique du défunt député national Chérubin Okende, une réponse positive de la part de la mission onusienne est enfin tombée sur la table ministre de l’Intérieur.
“Nous avons répondu favorablement à la requête du ministre de l’Intérieur d’accompagner l’enquête sur le meurtre de Chérubin Okende et nous avons demandé au chef de la police Monusco d’être l’interface de la mission dans cette enquête“, a déclaré la cheffe de la Monusco ce mercredi 2 août 2023 dans un communiqué rendu public.
Après l’assassinat inexpliqué de l’ex-ministre des Transports, la nécessité d’une enquête internationale, indépendante et surtout transparente est vivement souhaitée aussi bien par l’opinion que par les proches du défunt pour apporter de la lumière sur l’affaire et ainsi élucider les conditions de cette tragédie.
Les enquêtes qui seront menées par la police de la Monusco viendront accompagner les premiers résultats réalisés par la police scientifique congolaise.
Rappelons-le, les quelques opérations de cette enquête étaient suspendues en attente du renfort venant du côté international pour venir consolider les premières révélations sur les circonstances du meurtre de l’opposant.
La réponse de l’autopsie est vivement attendue par la famille politique à laquelle appartenait Chérubin Okende.
“Nous voulons être les plus objectifs possible”, avait déclaré le Procureur de la Cour de cassation, monsieur Firmin Mvonde, au cours de la conférence de presse du 19 juillet dernier.
“Nos ne manquons pas d’expertise locale mais nous voulons de l’expertise qui puisse être un autre son de cloche”, avait-il ajouté.