Par Gédéon ATIBU
C’est lui, qui le premier, lui a mis le pied à l’étrier en s’opposant farouchement au régime Tshisekedi. En 2018, Daniel Shekomba se présente à l’élection présidentielle pour besoin d’alternance politique à la tête du pays.
Près de 3 ans plus tard, l’ancien candidat président vise (toujours pas officiellement) la présidence de la République et son regard est plein d’interrogation.
Sur son compte Twitter, ce lundi 25 octobre, Daniel Shekomba a fait part de son impatience et même de sa déception.
« J’avais beaucoup d’estime pour Martin Fayulu, le voir s’associer au FCC, Ensemble,etc…. et Inquisiteurs pour bloquer le retour au cycle constitutionnel d’organisation des élections est tout simplement décevant», a-t-il indiqué.
Alain Daniel Shekomba révèle que le front patriotique contre la dictature Fatshite suite à l’investiture de l’équipe Kadima est une stratégie qui consiste à se retrouver autour d’une table pour un dialogue qui débouche généralement sur le partage des postes.«C’est plus par besoin de positionnement», martèle-t-il.
«Notre position dès le départ est finalement enfin comprise. Le nom du jeu, c’est le mécanisme efficace de contrôle d’enrolement, fichier des électeurs, les votes, le dépouillement et la publication des résultats. Le reste c’est du Folklore»,dit-il avec entière conviction.
Daniel Shekomba reprendrait-il à son compte les critiques faites à Fayulu ? Il lui est reproché de feuilletonner son diagnostic de la RDC pour occuper l’espace politique au sein des Institutions en lieu et place de trouver un mécanisme efficace de contrôle d’enrolement, fichier des électeurs et consorts.