Par Gédéon ATIBU
Désormais, le grand basculement historique que représente l’arrivée de l’Afrique dans la mondialisation est connu de tous, excepté peut-être de la France et de l’Europe qui ne comprennent pas que les pays africains sont en train de connaître une deuxième indépendance, l’indépendance économique.L’indépendance économique. La première indépendance que connaît l’Afrique, celle des années 1960, est une indépendance politique, indépendance certes nécessaire, mais insuffisante
Le grand réveil de l’Afrique est une évidence, comme le dit Alain Foka, qui estime que l’Afrique ne peut s’en sortir que par elle-même.
« Adieu 2021 avec son cortège de frustrations, et de drames. Je caresse l’espoir que 2022 sera l’année du retour à la normale pour la planète entière, qu’elle sera celle du réveil de l’Afrique qui a, je l’espère, pris conscience qu’elle ne s’en sortira que par elle même », a dit Alain Foka qui rejoint ,par ce message, la communauté Twitter en décembre dernier.
L’essor de l’Afrique est récent et les perspectives de son devenir, constituent de ce fait une mutation majeure du monde, dont on ne peut prédire l’effet de levier colossal sur l’humanité du siècle prochain.
Plus de cinquante ans après avoir été libérée de son asservissement colonial, l’Afrique, si elle s’en donne les moyens, peut se libérer de son asservissement économique. Il est temps, pour la France, de mieux connaître cette Afrique devenue une puissance émergente et géostratégique.
L’Afrique est aujourd’hui un continent en marche, de plus en plus présent dans l’économie mondiale et dans le système des relations internationales. Ce grand basculement historique que représente la marche vers l’émergence est irréversible.