Alors que les inquiétudes et les alertes sont devenues de plus en plus persistantes suite à l’attitude des autorités ougandaises au sujet des bornes frontières congolaises, le gouvernement congolais dit ne ménager aucun effort pour tirer la situation au clair.
Mardi dernier, lors d’un briefing de presse à Lubumbashi, Patrick Muyaya a rassuré que Kinshasa suivait attentivement la question via le ministère des affaires étrangères, par des mécanismes diplomatiques nécessaires.
“C’est une question que nous suivons de près au niveau du gouvernement. Je pense que le ministère des affaires étrangères utilise les voies diplomatiques appropriées pour résoudre cette question”, précise le porte-parole du gouvernement.
Puis, à lui de trancher que les frontières coloniales de 1885 resteront intactes et qu’il ne sera jamais question de les modifier. Le membre du gouvernement insiste que le Congo restera un et indivisible avec ses limites naturelles.
“Nous pourrons bientôt vous fournir une réponse, car je sais que cette question suscite de nombreuses inquiétudes. Mais, il est hors de question que les périmètres des bornes frontalières établis depuis longtemps soient modifiés”, a-t-il rassuré.
Il sied d’indiquer que depuis quelques semaines, les forces vives au Nord-Kivu alertent au sujet des velléités de l’Ouganda.
Elles accusent Kampala de déplacer les bornes frontières jusqu’à plus de 3 kms à l’intérieur du territoire congolais. Ce qui inquiète les autochtones qui se voient brusquement appartenir à l’Ouganda.
Les États voisins sont toujours accusés d’envier le Congo qu’ils cherchent à décapiter depuis plusieurs années. C’est entre autres le Rwanda, l’Ouganda et même le Burundi, les mêmes pays qui ont été déployés au Nord-Kivu pour aider à pacifier la RDC.