Par Debon SIMER, stagiaire
Après avoir échangé avec le président de la commission de l’Union Africaine Moussa Faki le jeudi 16 mars à Addis-Abeba, le chef de la diplomatie américaine Anthony BLINKEN a réaffirmé son soutien à l’adhésion à l’union africaine au G20. Au cours de la rencontre, ils ont discuté sur le suivi du sommet des dirigeants des USA-afrique et des moyens d’approfondir davantage le partenariat entre les deux parties.
Le chef de la diplomatie américaine n’a pas oublié de souligner l’engagement du gouvernement américain à soutenir l’agenda 2063 de l’UA qui vise à accélérer le développement socio-économique de l’Afrique au cours de 40 prochaines années.
C’était une opportunité entre les deux chefs , le secrétaire BLINKEN et le président Faki de Réaffirmer leur engagement commun à faire progresser la paix, la sécurité et la prospérité dans toute l’étendue de l’Afrique, le désir de travailler en étroite collaboration sur des questions telles que le commerce et l’investissement, la sécurité alimentaire et la démocratie .
Signalons que le Groupe 20 (G20) est le principal forum de coopération économique internationale , qui joue un rôle important dans l’élaboration et le renforcement de l’architecture et de la gouvernance mondiale sur toutes les grandes questions économiques internationales. Le G20 comprend 19 pays dont l’Afrique du Sud , l’Allemagne , l’Arabie saoudite , l’argentine , le Brésil , l’Australie , le Canada , l’Italie ,le Japon , la Mexique , la République de Corée , le royaume Uni , la Chine , les état unis , la France , l’Indonésie , la Russie et l’Union Européenne. Les membres de G20 Représentent environ 85% du PIB mondial , plus de 75% du commerce mondial et environ les deux tiers de la population mondiale.
Il est à rappeler que les deux chefs d’état africain dont Félix Tshisekedi et Macky Sall ont toujours souhaité l’adhésion de l’Union africaine à ce forum. Cette initiative est soutenue par la Chine et la France. Ces grandes organisations y compris le conseil de sécurité des Nations Unies doivent attendre la voix de l’Afrique.