Par Gédéon ATIBU
Ces cas de violation des droits de l’homme sont du mois de juillet dernier. Et ce, dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, et de , l’Ituri , du Maniema et du Tanganyika.
Dans son rapport rendu public le 27 août dans un document dont IWEBRDC a obtenu copie , le bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme compte 492 violations dont les auteurs sont, d’un côté, les agents Étatiques, et d’un autre, les groupes armés.
« Les groupes armés, ont été responsables de 248 atteintes aux droits de lrhomme, soit 50% du nombre total des violations enregistrées sur l’ensemble du territoire et une diminution de près de 32% par rapport aux 368 atteintes documentées au mois de juin 2021. Les groupes armés sont les auteurs des exécutions sommaires d’au moins 111 personnes, dont 28 femmes et huit enfants. Les combattants de divers groupes Mai-Mai (UPLC, Malaika, Zelambuma, Apa na Pale, FPP/AP et PERCI) ont commis le plus grand nombre de violations au cours du mois».
En revanche, le BCNUDH assure avoir documenté des cas de violences sexuelles liées aux conflits. « Il s’agit des groupes armés qui ont été auteurs des exécutions sommaires d’au moins 111 personnes, dont 28 femmes et huit enfants. Les combattants de divers groupes Mai-Mai (UPLC, Malaika, Zelambuma, Apa na Pale, FPP/AP et PERCI) ont commis le plus grand nombre de violations au cours du mois.»
Ce bureau onusien fait remarquer la nécessité d’accroître des efforts pour améliorer ce tableau de la situation des droits de l’homme dans les six provinces, voire sur l’étendue du territoire national.