Par IWEBRDC
Doyen d’âge avec le privilège d’avoir personnellement vécu tous les changements de régime depuis l’indépendance alors qu’il avait déjà 22 ans à l’époque, le doyen Mboso affiche ces derniers temps , un gangstérisme teinté de suffisance .
Un processus électoral mal amorcé et qui, inéluctablement , épiloguera sur forte contestation et possiblement des troubles à l’ordre public ,ne semble pas avoir eu raison de la sagesse supposée de cet octagénaire.
On ne peut donc comprendre, que le Doyen MBOSO replonge dans un « Djalelisme » à outrance en service commandé, sur un chemin qu’il a tracé pour plaire à sa nouvelle famille politique .
Après avoir défendu bec et ongles sa collègue , l’honorable Jeanine MABUNDA affichant sans rire des calicots sur lesquels on pouvait lire : « ne touche pas à Mabunda » on le retrouve 2 mois après à promettra au chef de l’État , cette fois-ci , reconverti dans l’Union sacrée, de consacrer son mandat à sa réélection en passant le gros de son temps sur terrain pour battre campagne en sa faveur .
Curieusement, il n’est même pas encore allé dans son propre fief pour amorcer ladite campagne, il n’a visiblement pas amorcé des actions de terrain mais au contraire, dans une attitude désinvolte, il exerce un forcing allant jusqu’à menacer certaines parties prenantes au processus électoral d’organiser les élections sans les impliquer comme ce fut le cas, dit-il , en 2006 ,lorsque l’UDPS, parti au pouvoir, avait décidé de boycotter le processus électoral.
La question de la CENI et de la loi électorale requièrent un maximum de consensus et d’implication de toutes les parties prenantes .Amorcer un processus chahuté , reste un pari risqué surtout si les assurances ne sont que subtilement systémiques en lieu et place de s’assurer par le travail de recueillir naturellement des suffrages sur base d’un bilan socio-économique convaincant.
“On ne joue pas avec le pouvoir , nous serons réélus tous avec le chef de l’État ” Mboso 2021, hôtel du fleuve
Jusqu’où ira MBOSO ?
Affirmer que toutes les confessions religieuses se valent est inique . Si sur le plan de la philosophie, il n’y a aucune religion qui a de la suprématie sur les autres , sur le plan sociologique par contre, et précisément dans notre pays, les églises catholiques et protestantes sont les plus anciennes et les plus représentatives numériquement et géographiquement.
L’aberration consistant à les mettre sur le même pied d’égalité sociologique que les églises dites de “réveil” répond d’un agenda tracé avec des scénarios prémonitoires obscures.
Visiblement, le Doyen Mboso a pris des engagements fermes et doit absolument, respecter une feuille de route dont jusqu’à ce stade, il ne maitrise que les tenants, sans réellement évaluer les aboutissants et ce, . nonobstant les avis de quelques grands acteurs politiques dont le FCC, ENSEMBLE , LAMUKA , société civile et les grandes confessions religieuses,
Qui plus est , tout est fait en copie conforme de cycles électoraux précédents. Cependant, nul n’est sans savoir dans quelles conditions les résultats ont toujours été publiés et quelles sont les incidences d’un processus électoral biaisé et contesté sur la gestion de la RES-publica.
La responsabilité du Doyen Mboso est d’ors et déjà engagée, la fin du mobutisme, celle du FCC, devraient , améliorer la compréhension de tous et chacun sur l’histoire récente de la République Démocratique du Congo, la posture de déni ainsi adoptée , laisse penser que l’histoire se répète malheureusement et que comme affectionnent dire souvent les kinois : « Ce pays n’a pas de chance »