Par IWEBRDC
En 2019, au terme d’un procès d’environ trois semaines, un jury a déclaré l’homme de Québec coupable de neuf chefs d’accusation concernant une victime.
Les actes pour lesquels il a été condamné — agressions sexuelles, attouchements, menaces de causer la mort ou des blessures corporelles, voies de fait simples et voies de fait armées — se sont déroulés sur une dizaine d’années, entre 2002 et 2016.
La victime fréquentait l’église que Paul Mukendi dirigeait, soit le Centre évangélique Parole de vie. Elle était mineure lors de certains des crimes perpétrés contre elle. Au procès, elle a relaté au juge Jean-François Émond de la Cour supérieure que le pasteur lui a fait subir de premiers attouchements sexuels alors qu’elle n’avait que 14 ans. Des rapports sexuels complets ont débuté l’année suivante. À certaines occasions, il l’a violemment battue avant de l’agresser, est-il rapporté dans le jugement de la Cour d’appel.
Une ordonnance de la Cour interdit d’identifier la victime
Après le procès, le juge Émond a condamné Paul Mukendi à une peine de prison de huit ans.
Il a porté sa condamnation en appel, invoquant plusieurs motifs, soit des directives erronées au jury, un jugement et un témoignage admis en preuve alors qu’ils n’auraient pas dû l’être, et un verdict déraisonnable ou incompatible avec la preuve présentée. Il a notamment tenté de démontrer que le témoignage de la plaignante n’était pas crédible.
La Cour d’appel a écarté ses doléances et maintenu le verdict de culpabilité. Par son jugement rendu lundi, elle ordonne à l’homme de se livrer aux autorités carcérales avant 15 heures ce vendredi.
Signalons que ce pasteur congolais vivant au Québec est un fervent défenseur du régime Tshisekedi depuis son installation.