Par Gédéon ATIBU
Le Député national Moïse Nyarugabo s’insurge contre le silence de la communauté internationale et du gouvernement congolais face au regain “ d’insécurité ” dans la localité de Minembwe.
Une allusion à la tuerie des FARDC déclenchée le 30 juin 2021, date de la l’accession de la RDC à la souveraineté nationale et internationale.
» Mercredi 30 juin au soir à Minembwe en plein centre 4 femmes ont été tuées par balles par les éléments des Fardc. Elles venaient du sit-in qui dure 18 jours contre l’insécurité, les tueries et arrestations arbitraires. Un jeune de 30 ans à été abattu dans une maison au même moment », explique-t-il.
Moïse Nyarugabo qui exprime son mécontentement, semble accuser les autorités politiques et militaires congolaises de Kinshasa de complicité avec « les fossoyeurs de l’Est».
« Les 5 corps criblés des balles sont devant le bureau de la Monusco. Un autre jeune garçon a été assassiné la nuit du 25 au 26/6 à 19h à Madegu au centre de Minembwe, lui aussi par un élément des Fardc. Quand les femmes sont tuées au quartier général de la brigade que reste t-il?», a-t-il demandé.
Et de conclure qu’« Il y aurait d’autres femmes et hommes qui manquent encore à l’appel. Le bilan sera certainement revu à la hausse dans les heures qui viennent. A quoi peut on s’attendre ? Certainement le silence.»
Soulignons que plusieurs voix s’élèvent pour réclamer la cessation des exactions et au rétablissement rapide de la paix dans l’Est de la RDC, aux conflits armés récurrents depuis plus de dix ans.