Par Gédéon ATIBU
Le chef de l’Etat est un homme émoussé 4 ans après son arrivée à la magistrature suprême. Félix Tshisekedi ne sait plus à quel saint se vouer aujourd’hui.
Le prédécesseur de Félix Tshisekedi avait reconnu publiquement avoir manqué 15 bons collaborateurs.
A l’époque, l’opposition ne lui avait pas été tendre et l’a criblé de toutes les attaques. En effet, c’est sur le terrain de l’expérience que l’on se rend compte de certaines réalités dans la gestion d’un vaste et immense pays comme la RDC avec ses problèmes variés.
Félix Tshisekedi n’en est pas épargné. Entre la volonté de servir son peuple et la détermination qu’il affiche naturellement de se séparer des méthodes des régimes de ses prédécesseurs, Félix Tshisekedi s’est retrouvé plus d’une fois confronté à un entourage malsain qui ne lui a pas permis de faire du Congo ce paradis dont il rêvait.
Le chef de l’Etat a eu tout simplement la malchance de voir tous les projets qu’il a initiés sous son autorité patiner dans le beurre à l’image du projet de 100 jours, Tshilejelu, les travaux financés par l’argent du RAM etc. Il est triste à révéler qu’aucun de ces projets n’a connu un succès retentissant. La plupart des projets précités ont tourné au vinaigre avec des dénonciations de détournement de fonds.
La justice sélective et l’entourage affairiste sont deux épines dans les pieds de Félix Tshisekedi qui entend passer une véritable cure de rajeunissement dans son cercle le plus restreint.
Avec qui composera le chef de l’Etat ?
La question reste suspendue sur la table du chef de l’État. Dans le dernier virage de son mandat, Félix Tshisekedi pense s’appuyer sur un gouvernement des technocrates, engagés et avec l’obligation des résultats en vue de taper dans l’oeil des électeurs congolais dont la majorité est restée sur sa faim en rapport avec ses attentes ou ses aspirations sous la gouvernance Tshisekedienne.
Très émoussé, le successeur de Joseph Kabila à la magistrature suprême se casse beaucoup plus la cervelle pour avoir une majorité parlementaire lors des élections de décembre 2023 et ainsi conclure avec le renouvellement d’une nouvelle classe politique congolaise pleine de talents et de valeurs pour assurer la relève du pays.