Par Gilbert Ngonga
Félix Tshisekedi a succédé à Joseph Kabila à la magistrature suprême en 2019, établissant la première alternance pacifique dans l’histoire de la RDC.
Trois ans après à la tête de la RDC, l’Opposition Genevoise incarnée par notamment Adolphe Muzito, dresse un bilan d’étape qu’il juge “famélique” du Chef de l’État Félix Tshisekedi, qui d’après lui, est caractérisé par l’affairisme et l’amateurisme.
Pour étayer cela, l’ancien premier ministre sous Joseph Kabila commence sur le plan politique, pour réaffirmer que le pouvoir de Tshisekedi est “illégitime” puisque, poursuit-il, “n’ayant pas acquis la bénédiction de notre peuple.”
Le président du parti politique Nouvel élan estime que Félix Tshisekedi n’a pas pu apporter un programme aussi ficelé, un programme qui requiert la bénédiction du peuple.
L’opposant de Tshisekedi constate un cafouillage dans l’espace politique, la désacralisation de l’État qui selon lui, n’a plus son autorité.
Pour asseoir son argumentaire, Muzito s’en sert de la pétaudiere des conseillers de Tshisekedi, qui à l’en croire, s’attribuent le pouvoir des institutions notamment le Gouvernement.
Arrivé au pouvoir en décembre 2018, à l’issue d’un scrutin très contesté par Martin Fayulu, le mandat de Félix Tshisekedi est jugé mitigé de l’avis de plusieurs observateurs.