Par IWEBRDC
Dans un communiqué signé par le chargé de communication Apo Ipan dont copie est parvenue à notre rédaction , Jules Alingete estime utopique le prétendu blocage des fonds dont a fait mention le patron de l’EPST face à la presse ce lundi 16 août.
« Les allégations populistes du Ministre de l’EPST sont sans fondement parce que cette société allemande avait déjà été payée par le Ministre des Finances au mois de février, soit deux mois avant que lui ne devienne Ministre.»
Par ailleurs, l’IGF relève que la vague d’agitation du ministre de l’EPST sur les fonds de 16 millions de dollars liés à la collation des intervenants du TENAFEP relève du dispositif mis en place par elle pour assurer la traçabilité des fonds. « Déjà qu’il y avait de fortes inquiétudes sur leur destination », précise le communiqué.
A haute voix, l’organe de contrôle appelle toute personne qui manipule les fonds publics à respecter les lois et règlements en matière des finances publiques. « Le contrôle s’impose à tous », tranche Alingete qui n’est ni de loin ni de près concerné par l’affaire Veridos.
En fait , à analyser la situation froidement, on se rend compte que personne n’a tort. Mais, c’est un malentendu qui est à la base des tensions entre les deux personnalités, surtout les canaux choisis pour leurs échanges.
En plus, les deux semblent ignorer que chacun d’eux compte de nombreux ennemis pour le travail de nettoyage des écuries qu’ils sont en train de faire. Ils donnent l’impression d’oublier la délicate mission qu’ils ont de mener un combat acharné contre les antivaleurs (corruption, détournement, concession, trafic d’influence, etc.) érigées pendant des années en système de gouvernance. Cela ne pouvait que leur attirer des ennuis avec ceux qui cherchent la moindre faille pour leur rentrer dedans.
S’ils n’avaient pas choisi les réseaux sociaux comme canaux pour réagir, chacun contre l’autre, on n’aurait pas connu toute cette polémique qui défraie la chronique ces jours.
En plus, ils doivent savoir qu’ils sont de véritables «lieutenants» du Chef de l’Etat dans le combat pour changer des mentalités et imposer la bonne gouvernance publique. Pour cela, ils ont l’obligation de faire la paix des braves, surtout éviter d’ouvrir la voie aux récupérateurs des situations. Leurs querelles sur la place publique ne servent nullement la très haute hiérarchie, qui leur a fait confiance en les nommant aux postes qu’ils occupent.
A ce stade, l’arbitrage du Président Tshisekedi est attendu pour ramener l’un et l’autre à mettre de l’eau dans son vin étant donné que le spectacle auquel on assiste est simplement désolant et digne d’une comédie et du principe selon lequel «l’enfer c’est l’autre.»