Par Charles Mapinduzi
Les forces régionales de la Communauté d’Afrique de l’Est ne partiront pas de la République démocratique du Congo à ce mois de juin comme le souhaitait Félix Tshisekedi. La décision a été prise et actée au cours du 21e sommet des chefs d’Etat qui s’est tenu à Bujumbura (Burundi) le mercredi 31 mai dernier.
Selon le communiqué qui a sanctionné les assises, les participants ont cependant convenu que ces troupes restent au pays jusqu’au 8 septembre prochain. Toutefois, la partie congolaise a émis le vœu de voir une évaluation d’ici mi-juin prochain.
“La RDC a exigé que le 15 juin prochain, une évaluation de la présence du contingent EAC soit réalisée pour juger de son opportunité“, indique-t-on.
Comme on le sait, Félix Tshisekedi avait été dur envers l’EAC. Le 9 mai dernier au Botswana, il avait même insisté que si les militaires de l’EAC ne donnaient pas de résultats voulus, Kinshasa serait contraint de leur demander de quitter le sol congolais.
“Comme le mandat s’achève au mois de juin, si à cette date là, nous estimons que le mandat n’est pas rempli, je crois que nous allons décider de raccompagner ces contingents venus à la rescousse de la RDC“, avait-il indiqué.
Toujours au cours du même sommet, les chefs d’Etat ont convenu que le M23 devrait être pré-cantonné à Rumangabo, au Nord-Kivu, au lieu de Kindu, au Maniema. Une décision prise alors que des manifestations au Maniema se multipliaient déjà pour s’opposer à ce cantonnement du M23 qui représente un danger pour la population.