Par Charles Mapinduzi
Deux options sont aujourd’hui sur la table des chefs d’Etat de la Communauté d’Afrique de l’Est pour amener les groupes armés actifs en RDC à adhérer au processus de paix. D’abord, la voie politique sous la direction du président kényan Uhuru Kenyatta pour faciliter les consultations entre le Congo et les rebelles. Ensuite, la contrainte à travers une voie militaire sous la direction du président Tshisekedi.
En marge du mini-sommet tenu le jeudi 21 avril dernier à Nairobi au Kenya autour de Félix Tshisekedi, Evariste Ndayishimiye, Yoweri Museveni, Uhuru Kenyatta et le ministre rwandais des affaires étrangères, il a été décidé à l’unanimité du déploiement immédiat en RDC d’une force militaire régionale contre toutes les forces négatives internes et étrangères qui n’obtempereront pas aux résolutions dudit sommet.
Côté congolais, les autorités préviennent déjà les animateurs de ces milices. Kinshasa parle d’une dernière chance leur accordée avant le coup de force. Les groupes armés locaux sont ainsi invités à s’inscrire au processus de désarmement alors que les étrangers doivent résolument rentrer dans leurs pays respectifs.
« Dernière chance à tous les groupes armés opérant encore sur le sol congolais. Tous doivent déposer les armes et rejoindre le P-DDRCS et ceux étrangers rentrer chez eux. Le déploiement de la Force régionale est imminent pour les récalcitrants, sous le commandement de la RDC », prévient la Présidence de la République à travers Tina Salama.
Il faut dire que la mise en place d’une telle force régionale viendrait s’associer aux autres du genre qui sont déjà au pays. D’abord la force onusienne de la Monusco présente en RDC depuis 1999. Ensuite, l’armée ougandaise engagée au côté des FARDC dans l’Est depuis le 30 novembre dernier Malheureusement, malgré l’intervention de toutes ces forces, la sécurité tarde à s’imposer au Congo.