Par Gédéon ATIBU
Il faut qu’il y ait une espérance. Il faut que, quelque part, brille et brûle la flamme de la Résistance. Tel est l’appel plein d’inspiration du Président national du parti politique ADN.
« Si je tombe au combat, enjambez mon corps et continuez la lutte, nous ne pouvons pas abandonner parce qu’il s’agit de ce que nous devons léguer à notre postérité, pour toujours…» lance Patrick Civava , l’un des leaders de la nouvelle classe politique en RDC.
Enfin « l’intérêt supérieur » de la RDCongo lui commande de participer à la lutte politique, sous peine, au jour de la victoire, de se trouver reléguée au rang de puissance de seconde zone pour s’être soumise à l’ennemi. Patrick Civava confirme alors sa détermination à mettre en oeuvre une résistance à partir de Kinshasa, une résistance qui ressemble à une « tâche nationale » et qui, dans ce discours, a encore une forme exclusivement citoyenne et politique en ce sens que s’il est arrêté, tombe dans la corruption ou dans le débauchage, continuez la lutte sans lui.
Soulignons que ce message n’a rien à avoir avec un prétendu appel à une quelconque révolte ou soulèvement populaire.