Par Gédéon ATIBU
La plupart des acteurs politiques haussent le ton pour dénoncer le rapport de la commission PAJ relatif avec la réforme de la CENI. Pour Delly Sesanga cette loi est taillée sur mesure en faveur du régime de Tshisekedi et ne garantit pas du tout la transparence par sa politisation.
« L’article 10: Le rejet de l’option de la dépolitisation de la CENI réduit l’ampleur de la Réforme. Les mêmes causes produiront les mêmes effets en 2023 », doutait, en tout cas, dans un récent tweet le député national Delly Sesanga, l’un des cardinaux du G13.
Ces graves accusations ont provoqué en effet un tollé sur la scène médiatique. Prenant la parole , le président de la commission PAJ , le député national André Mbata a fermement condamné ce genre de propos, appelant les uns et les autres à ne pas céder aux sirènes du populisme.
”Delly Sesanga n’a jamais proposé que la CENI soit uniquement composée de la Société civile. Lui aussi a soutenu que sur 15 membres de la CENI,10 appartiennent à la classe politique et 5 seulement pour la société civile. Même dans ses amendements, il n’a jamais proposé la dépolitisation de la CENI. Qu’on cesse de faire du populisme”, a-t-il révélé.
Le débat sur la réforme profonde de la CENI n’a point encore trouvé de conclusion. La coalition genevoise LAMUKA , G13, et d’autres acteurs politiques doutent des élections crédibles et dans les délais constitutionnels sous Tshisekedi qui passent par une préparation, notamment en ce qui concerne la réforme consensuelle de la CENI voulue par tous.