Par Gilbert Ngonga
Depuis plus de 20 ans, les accords entre Kinshasa et Kigali ont souvent été une occasion d’expression forte de violence. Les résolutions du récent sommet du Rwanda sont au cœur du débat.
Pour Christophe Lutundula, ministre des affaires étrangères de la RDC, la reprise des combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, est une méthode «pour créer l’ingouvernabilité par la déstabilisation des institutions de la RDC».
“On veut maintenir le pays dans la situation d’ingouvernabilité en mettant dans nos textes un complexe, et on veut créer des espaces de libre exploitation. On veut se donner l’ampleur du bœuf. Rappelez-vous de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf», a t-il déclaré.
Dans une conférence de presse tenue jeudi soir à Kinshasa, le diplomate congolais a ajouté que « Il y a un complexe de raisons, mais qui toutes convergent vers une seule finalité : ne pas nous donner le temps de nous organiser et continuer à nous exploiter».
Cependant, à en croire Vincent Biruta, ministre des affaires étrangères du Rwanda, “ni accord ni cessez-le-feu n’ont été signés” au sommet de Luanda entre Kinshasa et Kigali. Le diplomate Rwandais dénonce dans un tweet largement relayé la désinformation, le populisme qui selon lui, sabotent l’objectif de paix en RDC et dans la région.
Pour rappel, les rebelles du Mouvement du 23 mars avaient repris les armes fin 2021, en accusant les autorités congolaises de ne pas avoir respecté les accords de paix signés au Kenya. De son côté, Kinshasa avait accusé le Rwanda d’avoir soutenu les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), pour mener de nouvelles attaques dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), où de violents combats se poursuivaient.
Un commentaire
Monsieur Lutundula la guerre se déroule en RDC et non au Rwanda c’est nos populations qui subissent, il faut annexer aussi quelques villages Rwandais,. on ne peut pas négocier dans une position de faiblesse pour espérer quoi?