Par Gilbert Ngonga
Selon Seth Kikuni, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, si le M23 s’entête, c’est parce que le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi leur avait promis d’intégrer les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) avec, martelle t-il « avec beaucoup de légèreté. »
« Les affaires cruciales de l’Etat étaient gérées avec les idées conçues sous un arbre à Limeté. Ce président ne mérite pas un deuxième mandat. NON. », crache Seth Kikuni.
Cette déclaration de cet homme d’affaires congolais intervient au moment où les rebelles du M23 ont déclaré être prêt à « commencer à se désengager » des zones dont ils se sont emparés ces derniers mois dans le Nord-Kivu. Pendant ce temps, le porte parole de ce mouvement rebelle vient d’être sanctionné par l’Union Européenne ce jeudi, pour avoir commis de graves violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits, ainsi que d’entretenir le conflit armé en RDC.
Il y’a lieu de signaler aussi que l’’Assemblée nationale avait interdit au gouvernement de la République d’intégrer, mixer ou brasser les éléments des groupes armés terroristes au sein des FARDC, de la Police nationale et des services de sécurité, dans une recommandation adoptée mardi dernier, lors de la plénière dirigée par son président Christophe Mboso.