Par Gédéon ATIBU
La majorité des congolais vit encore sous le seuil de pauvreté absolue, avec 1,25$ par jour. Cette situation socio-économique persistante pousse Moïse Monidella à la diagnostiquer.
Pour le Président de « Conade », ce qu’on a en RDC, on le trouve nulle part ailleurs. Mais ce que l’on trouve ailleurs, on le trouve en RDC », dit Moïse Monidella dans une tribune exploitée par IWEBRDC.
Le Secrétaire Général Adjoint de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi en donne pour preuve. « les richesses exceptionnelles, multidimensionnelles, innombrables et innommables, avec un environnement paradisiaque unique » que possède le pays la RDC qui passe pour être non seulement le réservoir de tous les minerais mais aussi le château d’eau, le ventilateur, le climatiseur, le congélateur de la planète. »
La RDC possède également un fort potentiel en ressources hydrauliques et forestières. Problème : les économies de ces secteurs sont les moins bien partagées du pays. La corruption endémique et les conflits à répétition dans l’Est du Congo handicapent une juste redistribution des richesses.
« Ce qui se fait ailleurs se fait en RDC, mais ce qui se fait en RDC ne se fait nulle part ailleurs », fait remarquer Moïse Monidella « quand le génocide de Beni, de Butembo et Ituri qui n’alarme curieusement pas la communauté internationale et même nationale. Plus de 15 milliards de dollars terminent leur course dans des poches des individus. »
Moïse Monidella estime que la RDC est une véritable terre de paradoxes. « Quand Albert Yuma, celui qui assure la présidence du Conseil d’Administration de la Gécamines parle du bradage des ressources minières dans un pays qui n’arrive pas à réunir 5 milliard de dollars en ressources propres chaque année, il faut bien se dire que le mal est profond. On marche sur la tête », a-t-il renchéri.
Moïse Monidella exhorte les autorités congolaises à chercher à réformer le secteur minier afin de faire rentrer plus d’argent dans les caisses de l’État.