Par Gédéon ATIBU
Tout ça à cause du pouvoir pour le pouvoir. Et si la politique était diabolique… ?
Face à la presse ce lundi 5 juin 2023, les révélations militaires font penser que le pouvoir de Félix Tshisekedi n’est à l’abri des velléités d’un Coup d’État.
En effet, Salomon Kalonda est poursuivi pour Incitation des militaires à commettre des actes contraire au devoir et à la discipline, atteinte à la sûreté de l’état et détention illégale d’armes.
On l’accuse même qu’il s’était “permis de se sécuriser par les éléments de l’armée sans autorisation. Il était en contact avec les officiels M23 et Rwandais. L’un des objectifs était de renverser le pouvoir et d’y installer un ressortissant katangais. Il avait des contacts avec Runiga Jean Marie, Vincent Karega, des proches de Kaberebe et autres…”, a-t-on révélé.
Après le tollé que l’interpellation de Salomom Kalonda Idi Della a suscité, le service des renseignements se devait d’éclairer la lanterne des congolais dont certains ont laissé entendre d’ores et déjà qu’il s’agissait d’un coup politique monté pour fragiliser l’opposition. Cette hypothèse n’est toujours pas écartée, car certains observateurs estiment que c’est l’ex- Gouverneur du Katanga que le pouvoir veut atteindre en arrêtant et accusant son bras droit d’être en intelligence avec les ennemis de la paix pour renverser le régime de Félix Tshisekedi. Il ne serait surprenant de voir Moïse Katumbi derrière les barreaux pour répondre de ces accusations.
En République démocratique du Congo, la situation politique reste très fragile depuis la répression des manifestations de l’opposition du 20 mai dernier et l’arrestation brutale du conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi la semaine dernière pour détention d’une arme à feu.