Par Gédéon ATIBU
Après avoir quitté l’Union Sacrée de la Nation, cette coalition au pouvoir montée par le président de la république en vue de donner du tonus à l’action gouvernementale, Moïse Katumbi est accusé d’enfreindre les engagements le régissant avec l’Union Sacrée ou avec le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.
En effet, il n’en a jamais été le cas pour les pro- Katumbi, qui considèrent l’ancien Gouverneur du Katanga comme un homme « respectueux » de ses engagements.
A en croire Me. Kizito Selemani, le leader d’Ensemble pour la République a été «victime de haine et de jalousie tout le temps qu’il était au sein de l’Union Sacrée de la Nation», déclare-t-il dans une interview accordée à IWEBRDC.
S’agissant des ambitions de Moïse Katumbi à la magistrature suprême, Maître Kizito Selemani estime que le débat ne devrait pas être focalisé sur l’exclusion en rapport avec la proposition de loi sur la «congolité», mais plutôt sur « la compétence du candidat président de la République à faire sortir le pays du gouffre dans lequel se trouve le pays aujourd’hui».
A cause du manque de respect du cahier des charges porté par Ensemble pour la République, son président a résolu de ne plus appartenir à l’Union Sacrée « hétéroclite » de Félix Tshisekedi sans vision claire.
«Le traître n’est pas Moïse Katumbi mais ceux qui étaient avec nous dans l’Union Sacrée », a défendu Me. Kizito Selemani.
L’Union Sacrée de la Nation avec tous ses problèmes, on en finira jamais d’en parler. Ce sujet qui a alimenté les débats pendant plusieurs semaines semble être toujours vif au regard des réactions des uns et des autres.