Par Gilbert Ngonga
Dans un communiqué rendu public, le ministre des finances, Nicolas Kazadi, a annoncé que « le jeudi 29 septembre 2022 se tiendra la première édition de la Conférence Risque Pays RDC (CRP-RDC) à partir de 08 h à l’espace KEMESHA de Kinshasa. »
« Depuis plusieurs mois, la République démocratique du Congo a entrepris et poursuivi un travail d’amélioration de la notation, qui a porté ses fruits : En octobre 2021, Moody’s a changé la perspective de la notation de « Caal », Perspective Stable’ à « Caal, Perspective Positive » en vue d’un éventuel rehaussement de la notation. En janvier 2022, l’agence Standard & Poor’s a rehaussé la notation de la RDC de « CCC+, Perspective Positive » à « B-, Perspective Stable ». Cette notation a été ensuite réaffirmée le 1er août dernier. En juin 2022, fort de ces succès, la RDC a sollicité une notation en monnaie locale de la part de l’agence de notation Bloomfield, à l’instar de nombreux pays du continent, dont le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Sénégal Bloomfield a attribué la notation inaugurale de « BBB » (note d’investissement) avec une perspective stable à long terme et notation de « A2 » (note d’investissement) avec une perspective stable à court terme. Ces succès reflètent la bonne dynamique des réformes et les fortes perspectives de croissance de la RDC », lit-on dans le communiqué de presse du ministère des Finances.
En effet, il est urgent de rétablir la confiance dans le climat des affaires au pays pour éviter la corruption au pays. Le cas le plus retentissent est celui de Vidiye Tshimanga, piègé par des faux investisseurs américains.
Ce n’est plus un secret. Le climat des affaires n’est plus au beau fixe en République démocratique du Congo. Le pays connaît des turbulences économiques et des incertitudes monétaires qui obèrent l’horizon des opérateurs économiques.
Les États Européens notamment ont réalisé des progrès en matière d’amélioration du climat des affaires. Au pays de Tshisekedi, la situation reste inchangée en dépit de quelques efforts déjà entrepris jusque-là. Mais des défis persistent. Les démons de la corruption ont la peau dure sur les conseillers du Chef de l’État, Félix Tshisekedi.
En République démocratique du Congo, il reste toujours difficile de créer une entreprise, d’embaucher, de payer des impôts ou encore d’accéder aux marchés locaux de crédit, où les taux d’intérêt demeurent très élevés. Parmi les mauvais élèves du clan Tshisekedi, figure Vidiye Tshimanga qui décrit comment il pourrait cacher sa part derrière les mandataires et les sociétés offshore.
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