Par Gilbert Ngonga
Dans un communiqué publié, le Comité Laïc de Coordination évoque “qu’il est permis, sans aucun doute, de considérer qu’il existe au sein du parti au pouvoir des groupes spécialisés qui se comportent en milices et bénéficient de la tolérance, voire de la complicité des forces de la police“.
Le CLC a constaté avec indignation et inquiétude la répression barbare ayant caractérisé la marche prévue par les forces de l’opposition ainsi que les organisations civiles qui y ont pris part.
“Des images choquantes et insoutenables ont heurté la sensibilité de toutes personne empreinte d’un minimum d’humanité. L’illustration la plus extrême de cette dérive barbare c’est de voir des policiers brandir des machettes, accompagnés des groupes de jeunes, désignés comme forces du progrès branche du parti au pouvoir UDPS, porteurs de machette“, fustige cette structure de l’église catholique qui “rappelle à nouveau que les élections ne sont la propriété privée ni du Président de la CENI, encore moins celle du Président de la République et de son camps politique, mais bel et bien l’expression de la souveraineté du peuple. Ce peuple doit être respecté dans ses droits, car ayant payé au prix du sang son droit constitutionnel de désigner librement ses dirigeants“.
Le CLC promet de se mobiliser auprès de tous les partenaires au développement et au processus électoral, particulièrement ceux qui ont rendu public leurs communiqués d’indignation face à la répression disproportionnée ayant émaillé la journée du 20 mai 2023. D’après le CLC, Il s’agit cette fois de ne pas que se limiter aux communiqués d’indignation, mais déjà de mettre en place des mécanisme des sanctions de toutes les autorités dont le rôle néfaste constitue clairement une entrave à la démocratie et au processus électoral.