Par Gédéon ATIBU
C’est quasiment la perspective à laquelle les politiques et confessions religieuses sont appelés en cette période où la RDC est agitée par les nombreuses inquiétudes et tensions entourant le processus d’organisation du prochain cycle électoral.
Pendant ce moment , le manque consensus persiste,. L’église catholique et l’Église du Christ au Congo refusent toujours de faire marcher arrière quant à la candidature de Denis Kadima ,accepté par les 6 autres confessions religieuses qui font bloc autour de ce candidat.
Après s’être exprimé à ce sujet du haut de la tribune des Nations-Unies affichant sa détermination à l’organisation des élections, apaisées, crédibles et transparentes, le Président de la République, Félix Tshisekedi a réitéré sa ferme volonté d’avoir des scrutins apaisés d’ici 2023 en appelant notamment, les confessions religieuses à prendre leurs responsabilités en mains dans le blocage de la désignation du président de la CENI.
Sur son compte Twitter, l’Église du Christ au Congo ( ECC) dit saluer l’engagement du président qui a réaffirmé aux USA l’organisation des « élections dans les délais constitutionnels en 2023.»
Cependant, pour des élections honnêtes et apaisées, « l’ECC et la CENCO ont toujours privilégié la voie du consensus dans le processus de désignation des animateurs de la CENI.»
Il semble plus que probable que ce cycle électoral ne pourra être complété dans les délais constitutionnels. Les multiples retards qu’accuse le processus rendent désormais cette issue quasiment difficile voire irréalisable.