Par Gédéon ATIBU
En République démocratique du Congo,
Ça piétine d’une part et ça débloque d’autre part.
Alors que la force régionale de l’East Community African s’inscrit dans la logique d’un mandat non offensif, l’exécutif national réfléchit à l’idée se tourner vers la SADC pour essayer de colmater les brèches au sujet de la question sécuritaire dans l’Est.
Dans les coulisses, les contacts sont très avancés. Le chef de l’Etat congolais est d’ores et déjà annoncé de prendre part à une réunion de la SADC prévue le 8 mai en Namibie.
Au cours de cette réunion, Félix Tshisekedi va essayer de recoller les morceaux avec les dirigeants sous- régionaux qu’il a agacés en se rapprochant de l’EAC. Une rencontre qui paraît déterminante pour le pays.
Insatisfait de la force régionale qu’il voudrait offensive, le président congolais cherche de nouveaux partenaires sécuritaires, notamment l’Afrique du Sud.
Secoué par l’insécurité dans sa partie orientale, la RDC est en train de se donner à nouveau des moyens pour restaurer la paix en mettant hors état de nuire les groupes rebelles qui écument les richesses du pays par la force de frappe.