Par Charles Mapinduzi
Désormais, l’armée congolaise peut s’équiper sans aucune entrave. Le Conseil de sécurité a levé le verrou qui empêchait à la République démocratique du Congo de s’acheter le plus librement du monde des armes ainsi que d’autres équipements militaires. Une résolution présentée par la France et adoptée à l’unanimité par les 15 membres du conseil en a ainsi décidé.
Ceci est le résultat d’intenses plaidoyers menés par le régime de Kinshasa qui est confronté à une interminable insécurité dans sa partie orientale, avec entre autres l’agression menée par le Rwanda via le M23. Pour le député Jean-Jacques Mamba, il s’agit, en un mot comme en mille, d’une victoire diplomatique à mettre à l’actif de la gouvernance Tshisekedi.
L’élu du MLC estime que le gouvernement congolais est maintenant libéré du carcan qui l’enfermait et pourrait finalement administrer la preuve des méfaits du régime de notification au travers des résultats des efforts de pacification de l’Est du pays. Il croit dur comme fer que le pouvoir en place sera maintenant en même de gagner le pari de la sécurisation et de la stabilisation des provinces à problèmes.
Tout en félicitant les efforts des autorités, Jean-Jacques Mamba exprime sa compassion envers les victimes des troubles sécuritaires, témoigne toute sa sympathie envers les forces de défense et de sécurité et dit son souhait de voir finalement tous les méchants frappés.
Félicitations au gouvernement pour cette victoire diplomatique. Le temps est arrivé de nous faire respecter et de manière définitive. De coeur avec nos FARDC et toutes les familles concernées par cette tragédie nous imposée”, dit-il.
Comme on peut le réaliser, le Conseil de sécurité a voulu extirper un alibi de la stratégie gouvernementale du bouc émissaire. Car, très souvent, Kinshasa n’arrêtait de brandir cette notification comme facteur majeur qui ne lui permettait pas d’équiper les FARDC. Si les choses ne bougent pas après la mesure du Conseil de sécurité, le monde, y compris les Nations-Unies, réaliseront que tous les motifs avancés par le gouvernement n’étaient que des échappatoires qui cachaient mal son incapacité à imposer la paix sur l’ensemble du territoire national.