Par Gédéon ATIBU
La prolongation de 48 heures accordée par l’Assemblée nationale aux confessions religieuses afin de trouver un consensus autour d’un candidat à la présidence de la CENI n’aura pas trouvé de déclin par rapport à cette crise de confiance.
Avec ce manque de consensus, la machine devant lancer le processus électoral 2023 semble loin de fonctionner selon la nouvelle réforme effectuée à l’assemblée nationale.
Cela étant, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice ( ACAJ) dénonce les » atermoiements injustifiés des confessions religieuses observés dans le processus de désignation du Président de la CENI. »
Elle regrette le fait que ceux qui prétendent être le phare de la société ne soient pas en mesure de s’accorder sur une question vitale.
Pour l’avenir de la démocratie en RD Congo; l’ACAJ prévient que les églises, indistinctement, devraient se tenir prêtes à » assumer toutes les responsabilités politiques et historiques en cas d’un éventuel et inacceptable glissement du calendrier électoral ».
Le pays fait simplement du surplace et pas de consensus jusqu’à vendredi soir. La CENCO et l’église protestante récusent le candidat désigné par les 6 confessions religieuses en raison de son appartenance politique qui entacherait la crédibilité et l’indépendance de la CENI, et à l’opposé les 6 autres confessions religieuses trouvent que les griefs relevés ne sont prouvés.