Par Gédéon ATIBU
Félix Tshisekedi devait déjà faire face à des crises sanitaire, sécuritaire, économique, sociale… Il se retrouve désormais confronté à une crise politique.
Alors que la question de 2023 est au coeur de tous les débats politiques, Félix Tshisekedi continue irrésistiblement sa course au clocher.
Une certaine opinion estime la ligne que pose le successeur de Joseph Kabila est non seulement dangereuse mais contraire et moins rassurante quant à la vision de l’État de droit que l’on prône à cor et à cri.
Selon Seth Kikuni le régime Tshisekedi s’est caractérisé par « des candidatures uniques, des causeries d’intimidation avec les députés (sénateurs) avant chaque élection aux parlements, de la justice sélective (pro-UDPS), de la divagation diplômatique, de l’échec économique, des dettes, de la communication des fake-news » , tel est le bilan présenté de manière synoptique par le plus jeune candidat à la présidence de la République de 2018.
Après le blocage institutionnel observé au sein de la coalition FCC-CACH , Félix Tshisekedi a mis fin à cette coalition créant une nouvelle majorité de toutes pièces à l’Assemblée nationale pour se défaire de Joseph Kabila.
Dès lors, la nouvelle coalition de l’Union Sacrée n’augure encore rien de bon par rapport à sa nature même hétéroclite.
Pour l’heure, le pays est en passe d’une crise interinstitutionnelle aux conséquences incalculables depuis la sortie du premier Gouvernement formé des mains de Félix Tshisekedi. Le pouvoir cherche à collimater les brèches en vue de présenter un bilan plutôt défendable en 2018 qui profile à l’horizon et s’annonce très agité…