Par Gédéon ATIBU
Félix Tshisekedi voit son quinquennat s’ouvrir dans un contexte moins miné sur plusieurs plans. Il a donc une certitude telle que s’il se représentait candidat à la présidentielle de 2023, personne ne saurait le battre.
Même si cette affirmation péremptoire ne sort pas du locataire de la cité de l’UA; ses proches et les hommes du pouvoir ne s’en cachent pas.
Pour eux , ni le camp Kabila qui incarne l’opposition disputée avec deux opposants radicaux : Martin Fayulu [Ndlr : le grand perdant de la présidentielle de 2018] et l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito ni les potentiels candidats, Jean-pierre ou Moïse Katumbi, aujourd’hui au sein de l’Union Sacrée ne représentent pas un danger pour la victoire de M. Tshisekedi en 2023.
« Élections, parlons-en de 2023. Mais écoutez, qui d’abord a peur des élections ? Parce que je dois vous dire que si ces élections de 2023 avaient lieu aujourd’hui, personne ne battrait Félix Tshisekedi. Mais alors personne », a déclaré Gabriel Kyungu Wa Kumwanza devant la presse locale.
Le président de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga a, par ailleurs, appelé les autres couches sociales comme celle de bakata-Katanga, à venir autour d’une table pour trouver la solution à leurs revendications, afin de travailler pour assurer un deuxième mandat à Félix Tshisekedi.
Les masques sont tombés depuis quelques temps. On sait un peu plus désormais que le Chef de l’État, Félix Tshisekedi se prépare laborieusement pour un deuxième mandat en 2023.
« J’ai le droit de faire deux mandats, pourquoi m’arrêterais-je en chemin ? J’ai une vision pour ce pays, je veux la concrétiser. Si le peuple veut bien m’accorder ce second mandat, je poursuivrai ma mission. Et après, je passerai la main », avait déclaré Tshisekedi dans une interview accordée au magazine panafricain « Jeune Afrique « .