Par Gédéon ATIBU
Soutien déclaré de Félix Tshisekedi pendant la campagne de 2018, Delly Sesanga semble trouver l’action du successeur de Joseph Kabila mitigée, deux ans après son avènement à la magistrature suprême.
Dans un pays pauvre et menacé d’instabilité , les défis auxquels le nouveau président fait face sont immenses.
Pour Delly Sesanga, qui nous a reçus en son bureau de travail de chez-lui ,à quelques heures de son voyage pour Paris, « Le Congo est un pays sinistré et le piège qu’il faut éviter c’est de tomber dans la dictature de l’urgence, c’est de ne plus discerner suffisamment les priorités. Et je crois qu’il y a encore beaucoup d’efforts à faire sur ce point ».
A la question de son soutien à la candidature pour un deuxième mandat évoquée par Félix Tshisekedi en 2023 à Lubumbashi; Delly Sesanga estime n’être pas encore un acquis.
« Il me paraît indécent aujourd’hui d’évoquer la campagne de 2023 alors que notre peuple souffre », a-t-il dit sur un ton incisif.
Pour être cohérent et complet avec lui-même, l’élu de Luiza au Kasaï-Central explique que le pays fait face à plusieurs défis et priorités.
« Le pays est à l’arrêt depuis 2014 à cause des querelles politiques et vous avez l’ensemble des provinces qui aujourd’hui ne fonctionnent pas et le niveau de l’endettement de ces provinces est assez important pour pouvoir aujourd’hui se livrer à une campagne trop précoce. Je crois qu’il reste 3 ans de législature , il faut mettre à profit ces 3 ans pour avancer ».
Cela étant, l’ancien directeur de cabinet de Jean-Pierre Bemba sous 1+4 appelle le Chef de l’État et ses équipes à quitter la campagne électorale.
Lors de son meeting populaire à place de la poste à l’occasion de sa visite de travail à Lubumbashi, Félix Tshisekedi a annoncé ses intentions de briguer un deuxième mandat et appelé les lushois à le juger sur base de ses résultats.
« Le Président de la République devrait davantage avec ses équipes donner l’impression d’avoir quitté la campagne électorale , de ne pas en déclencher une trop précoce parce que les défis à gérer pour le peuple congolais sont immenses», a-t-il insisté.
*Lu Quelque part:*
*LA VIOLENCE PSYCHOLOGIQUE EN RDC COMME MODE DE GOUVERNANCE.*
On aura tout vu avec le régime de monsieur Felix Tshisekedi car depuis un certain temps les congolais assistent impuissament à la montée en puissance d’une culture de violence psychologique.Celle -ci se manifeste dans certaines déclarations politiques. En suivant le discours tenu récemment par monsieur Felix Tshisekedi à Lubumbashi ou le mot » bandoki » a été prononcé de vive voix, en notre qualité de Psychologue , nous avons vite conclu qu’il s’agit d’une violence psychologique . Appeler quelqu’un Ndoki , africains que nous sommes , est perçu comme une injure .
Celá n’est pas acceptable. .La violence psychologique est un delit au même titre que les violences physiques, il est inconceivable d’entendre monsieur Felix Tshisekedi appeler ces adversaires ou opposants « bandoki ». Ce langage n’honore pas et c’est un manque du respect au peuple congolais qu’on pretend répresenter.
Comme d’aucuns le croient, les violences psychologiques ne sont pas des violences ordinaires et ne peuvent pas être prises à la légère.
Généralement la violence psychologique se manifeste sous forme de propos et un comportement agressif. Selon le professeur Yvane Wiart, docteur en psychologie, la violence psychologique se caractérise par le manque de respect d’autrui, de ce qui est important pour lui et par le manque de respect de ce qu’il dit, de ce qu’il ressent et de ce qu’il fait et vit .Partant de cette approche il est clair que le peuple congolais depuis que monsieur Felix Tshisekedi est à la tête de la RDC est devenu victime des violences psychologiques de la part de ceux qui gouvernent sans que ceux qui dirigent ce pays ne prennent des dispositions pour condamner ces pratiques anti-sociales . Les congolais face à toutes ces violences les obsevateurs avertis se posent de questions, sur la montée de l’incivisme généralisé ,devenu encore plus dangereux que le COVID-19 .
Ignorer les consequences de la violence pyschologique sur les victimes est très alarmant. Le mot bandoki prononcé par monsieur Felix Tshisekedi à Lubumbashi lors de son meeting populaire est graves et porte atteinte à la dignité humaine.
Les études menées en Psychologie ont demontré que la violence psychologique commence à huis clos et s’étend en famille.Généralement quand la violence psychologique se manifeste en public ou lors d’un meeting populaire, cela signifie que l’agresseur se sent de plus en plus dans son droit de se défendre face à une situation qui le deborde et a du mal à contrôler. L’origine des violences psychologiques s’explique par le fait que un enfant qui a subi pendant son enfance ce genre des violences est victime et deviendrait agresseur à l’âge adulte. En d’autres termes, les violences subies durant l’enfance et l’adolescence câblent le cerveau. Une fois câblé, le cerveau ne perçoit plus les agressions vécues ou commises. Ainsi lorsque on devient adulte, on ne repère plus cette violence parce qu’on y a été habitué dans sa jeunesse . C’est pourquoi on peut être victime ou agresseur sans s’en apercevoir.
La dépression et le stress sont considerés comme declencheurs de violence psychologique .Les différentes situations que traversent les autorités congolaises au pouvoir en RDC sont les causes des violences psychologiques. Il suffit de se sentir incapable de bien gouverner ou en position d’infériorité, et donc en situation de menace, pour passer à l’attaque.C’est ce qui se passe actuellement .
Vu que les injures sont devenues l’arme de bataille de tous ces politiciens , incapables de gerer le pays, nous demandons à notre peuple de prendre conscience de ce qui se passe et demander l’arrêt immédiat de la violence psychologique.
NB: En faisant cette analyse, ma mission est de donner des conseils psychologiques qui aideront ceux qui sont concernés à changer leur comportement pour l’intêret national car un bon leader , c’est celui qui contróle son temperamment et ses émotions . C’est la raison pour laquelle dans des pays serieux avant de faire des apparitions médiatiques ou publiques , les dirigeants sont préparés emotionnellement et psychologiquement.