Par Gédéon ATIBU
C’est en étudiant la nature des scandales que nous pouvons comprendre pourquoi et comment les abus de mandats publics sont devenus, à partir du début du XXe siècle, des questions centrales dans la vie politique.
En RDC, cela est devenu une monnaie courante. La guerre de positionnement ou du Ote-toi de là que je m’y mette pourrit la vie politique à l’Assemblée nationale. Le président de la chambre basse du Parlement, Christophe Mboso est visé par une pétition initiée par le député national Iracan Gratien de Saint de Nicolas.
Sa position est spécifique à plusieurs points de vue. À la différence des autres partis en RDC, le MS / Ensemble est un opposant, de principe, à l’ordre social capitaliste et au système parlementaire congolais. Dans son programme, il évoquait la nécessité d’en finir avec la propriété privée. Au terme de débats internes longs et souvent animés, l’amélioration significative de la situation sociale et politique de la classe ouvrière a constitué le programme immédiat du parti.
L’offensive contre la défensive. Dans les couloirs de l’Assemblée nationale, l’argent circule pour sauver Christophe Mboso Nkodia.
” Je dénonce et demande aux Députés nat de refuser ou de restituer les 1.000$ qui ont été rendus disponibles par des corrupteurs pour contrecarrer l’initiative relative à la pétition contre Christophe Mboso. Autant acheter des vivres aux déplacés avec 500.000$. Le Peuple vous observe”, écrit Iracan Gratien sur son compte Twitter.
Cet élu de Bunia en province de l’Ituri propose une politique orientée vers l’amélioration de la vie sociale du peuple congolais.
” Mettons fin à cette corruption qui constitue l’achat de notre conscience et abus de confiance envers ceux qui nous ont mandaté au Parlement. La conséquence directe est la passivité face aux massacres à répétition des civils à l’Est et l’extorsion du Peuple congolais à travers RAM”, a-t-il dénoncé.
Enfin, cet élu du peuple appelle la justice à pouvoir se saisir de ce dossier par procédure de flagrance pour sanctionner les coupables.