Par IWEBRDC
Dans une intervention à la presse ce vendredi 10 septembre 2021 à Lubumbashi, le député national Kahozi Bin Malisawa Augustin a répondu aux majeures questions de l’heure, notamment la pétition contre le speaker de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso et le suspense sur la désignation des animateurs de la CENI.
Pour ce député élu de Lubumbashi et cadre du PPRD, la pétition contre Christophe Mboso est une preuve de la fragilité des institutions dans le Pays.
« Les mêmes personnes qui criaient Mabunda doit partir sont les mêmes qui réclament aujourd’hui le départ de Mboso», a déclaré L’honorable Kahozo Bin Malisawa qui avait prévenu bien avant ce qui se vit actuellement.
Pour cet élu du Peuple et cadre du PPRD, l’opinion se rend enfin compte que le FCC ne bloquait rien. «Ce sont les députés de l’Union sacrée qui initient la pétition. Nous FCC nous observons seulement », a-t-il indiqué.
Concernant la crise persistante sur la désignation des animateurs de la centrale électorale, notamment la désignation du nouveau président de la Commission Électorale Nationale et Indépendante ( CENI ) où les confessions religieuses n’ont pas encore trouvé un consensus, ce seul député à avoir dit non sur les 341 députés présents à l’hémicycle pour le mode de désignation des responsables de la CENI a toutes les raisons pour son choix aujourd’hui. Pour lui, les 15 membres de la CENI devraient être l’émanation des confessions religieuses et des organisations de la société civile exclusivement sans réserver un quota à la politique.
Kahozi Bin Malisawa éclaire l’opinion que sans représentant à la CENI, Félix Tshisekedi a été proclamé président. L’homme du Peuple demande à la classe politique de laisser la primeur à la volonté du peuple en évoquant illustration de la Zambie , pays frontalier à la RDC où la volonté du Peuple a triomphé avec l’élection du nouveau président en remplacement du président en exercice.
Huit mois après la rupture de la coalition FCC-Cach, L’honorable Kahozi Malisawa Augustin se dit fier d’appartenir au Front Commun pour le Congo de Joseph KABILA et invite l’opinion à garder un total respect à cet acteur politique qui a agi et continue à agir en faveur de la démocratie.« Il a géré sans se plaindre malgré certaines difficultés », a-t-il martelé.