Par Gilbert Ngonga
Il s’observe une relative accalmie sur toutes les lignes du front conformément aux résolutions du mini sommet de Luanda. Les armes se sont tues après les derniers affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23, selon Patrick Muyaya, ministre de la communication et médias.
Cependant, le porte parole du gouvernement congolais précise que, “le retrait du M23 demeure une exigence à sa participation aux discussions en cours”.
Les rebelles du M23 ont été sommés de cesser des attaques contre les FARDC et la MONUSCO à partir du vendredi 25 novembre et de se retirer des positions qu’ils occupent.
«Si le M23 ne se retire pas, les chefs d’Etat de l’EAC pourront autoriser l’usage de la force », avaient annoncé les participants au sommet du 23 novembre à Luanda (Angola) dans le communiqué final.
À cet effet, le Mouvement du 23 mars (M23) avait accepté de cesser le feu, conformément à l’appel des Chefs d’Etat lors du Mini-sommet tenu.
Cependant, il avait demandé au Gouvernement de Kinshasa de le respecter à son tour. Faute de quoi, ce mouvement rebelle menace de reprendre les hostilités, en cas de « violation de ce cessez-le-feu ».
Notez que d’après la presse présidentielle de la République démocratique du Congo, les délégués des groupes armés et ceux des communautés ont débuté ce mardi les travaux de la troisième série de consultations du processus de paix de Nairobi lancée lundi au Kenya.