Par Gédéon ATIBU
Le fils controversé du président ougandais Yoweri Museveni, le général Muhoozi Kainerugaba, a annoncé son intention de se présenter à la présidence lors des élections de 2026, affirmant qu’il était « temps pour notre génération de briller ».
L’annonce de Muhoozi Kainerugaba a été faite sur son compte twitter mercredi soir mais a ensuite été supprimée. Même s’il n’y a rien d’officielle dans cette déclaration de candidature, plusieurs observateurs ont toujours indiqué que le fils de Museveni dont les précédentes explosions sur Twitter avaient déclenché un tollé, y compris une querelle diplomatique avec le Kenya, était préparé pour le poste le plus élevé.
Bien que le général de 48 ans ait par le passé nié avoir l’intention de succéder à son père – l’un des dirigeants les plus anciens d’Afrique – il a connu une ascension rapide dans les rangs de l’armée ougandaise. Dans son tweet, Kainerugaba a écrit : « Au nom de Jésus-Christ mon Dieu, au nom de tous les jeunes d’Ouganda et du monde et au nom de notre grande révolution, je me présenterai à la présidence en 2026 ».
Il a également semblé s’en prendre à son père de 78 ans en écrivant : « Combien sont d’accord avec moi pour dire que notre heure est venue ? Assez des personnes âgées qui nous gouvernent. Nous dominent. Il est temps que notre génération brille. Retweet et comme ».
Il avait précédemment déclaré que le gouvernement ne parvenait pas à maîtriser la corruption après qu’une enquête a accusé des ministres et d’autres responsables d’avoir volé des tôles de fer destinées aux villageois de la région appauvrie du nord-est de Karamoja.
Après une dispute l’année dernière sur un tweet menaçant d’envahir le Kenya, Museveni avait cherché à maîtriser son fils capricieux en lui disant de rester à l’écart de Twitter lorsqu’il s’agissait d’affaires d’État.
Museveni avait présenté ses excuses au Kenya en octobre après que Kainerugaba, entre autres remarques, eut suggéré qu’il faudrait deux semaines à ses troupes pour capturer Nairobi.
