Par Ketsia Lina, stagiaire
Le speaker de l’Assemblée nationale ne ménage aucun effort pour dénoncer l’insécurité et autres abus dont sont victimes les populations congolaises. Il ne rate aucune occasion pour fustiger tout cela en sollicitant auprès des autorités compétentes du pays le règlement des problèmes qui se posent et le soulagement, tant soit peu du problème identité.
En effet, le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso tire la sonnette d’alarme sur un mouvement insurrectionnel Mobondo qui opère dans la province de Maluku, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
“Nous pouvons noter que toutes ces attaques, aucune tribu n’est épargnée. Tous les habitants du village ont été victimes de ces atrocités. Cela nous pousse à croire qu’il s’agit d’un autre mouvement insurrectionnel, une milice qu’il faut neutraliser. C’est pourquoi je condamne ces actes de barbarie perpétrés par le mouvement insurrectionnel Mobondo. Il y a un mouvement sur le plateau qui s’appelle Mobondo. Et l’heure est venue de mettre un terme, sans délai, à ces atrocités… La vie humaine est sacrée “, a dit Christophe Mboso dans son discours à l’ouverture de la session de mars.
Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées et des milliers d’autres forcées à se déplacer à cause des violents affrontements entre Téké et Yaka, dans le Sud-Ouest de la RDC. Ce conflit est d’ors et déjà à la porte de Kinshasa, plus précisément dans la commune de Maluku.