Par Gédéon ATIBU
L’homme d’affaire Simba Ngezayo a été tué le 3 novembre 2020 alors qu’il accompagnait son fils à l’école à Goma. Son oncle avait été également assassiné des années plus tôt dans la même ville. La famille avait soutenu que ces deux assassinats sont liés à des organisations mafieuses et terroristes qui sévissent au Nord et aux Sud-Kivu en général et à Goma en particulier. Selon elle, policiers, militaires, hommes d’affaire et politiciens sont impliqués.
7 mois après l’épisode macabre, la vérité est « étouffée « par des hauts responsables soupçonnés d’avoir commandité ce crime dont le souvenir hante encore la mémoire collective.
« Après plusieurs actions initiées par les avocats des prévenus, les membres de la société civile ,les ONG locales et internationales, nous constatons que le dossier est toujours étouffé par des personnes qui sabotent la vision chère au chef de l’État celle de l’instauration de l’État de droit .Elles empêchent les Gomatraciens d’avoir
la lumière sur cet assassinat », a dit Serges Mayamba, citoyen engagé du Mouvement FILIMBI, à Iwebrdc.com
Les organisations des mouvements citoyens et ONG locales et Internationales disent faire entendre leur voix au niveau des Institutions de la République en initiant une action à la Cour Constitutionnelle pour l’interprétation des articles 17, 18 et 19 de la Constitution du pays.
Il est important de noter que 117 personnes ont été arrêtées puis transférées à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa « sans procès ni jugement », précise notre source bien informée de l’affaire assassinat de Simba Ngezayo.