Le carnage qui a visé les adeptes de la secte Wazalendo en ville de Goma (Nord-Kivu) le mercredi 30 août dernier est au coeur de tous les débats aussi bien au niveau national qu’à l’international.
Félix Tshisekedi qui a également été tenu au courant du drame n’a pas caché sa colère. Au cours du conseil des ministres du vendredi 1 septembre dernier, le chef de l’État a dit toute sa consternation et sa colère.
Le ministre Patrick Muyaya qui le relaie affirme que le président congolais a promis de sévir contre les responsables de ce carnage qui fait froid au dos.
“Le président de la République a exprimé avec colère, émoi et consternation après avoir appris le décès de près d’une quarantaine de compatriotes brutalement fauchés au cours d’une manifestation dans la ville de Goma des suites d’une intervention des forces de l’ordre. Ces événements malheureux ne peuvent faire que l’objet d’une forte désapprobation et d’une forte condamnation, tant elle est incompatible à la vie en démocratie”, indique le porte-parole du gouvernement congolais.
Partant de ce qui précède, Félix Tshisekedi a chargé les ministres de la défense, de l’intérieur et de la justice à travailler sur la question afin que les responsabilités souvent établies et que les coupables soutient sanctionnés par la loi congolaise.
“Le président de la République a appelé la justice à faire la lumière sur ce drame et d’établir rapidement les responsabilités tout en soulignant que ce drame ne peut pas et ne demeurera pas impuni. Il a instruit les ministres de l’intérieur, de la defence et de la justice de lui faire rapport dans le plus bref délai sur les circonstances qui ont mené à cet effroyable drame et pour que très rapidement, les sanctions sévères puissent être prises”, précise Patrick Muyaya.
A Goma ainsi qu’au pays, la colère est au zénith. Dans l’opinion et au regard des images qui circulent sur les médias sociaux, nombreux soutiennent que le carnage était prémédité surtout face à des citoyens qui n’étaient pas violents.
Nombreux sont ceux qui attendent des mesures fortes des autorités congolaises pour punir les militaires impliqués dans le massacre qui a fait une quarantaine de morts au Nord-Kivu.