Par Gilbert Ngonga
Le Cardinal Fridolin Ambongo remet en cause l’autorité de l’État congolais, qui peine à interdire les vendeurs à exercer leurs activités au marché Matadi Kibala, qui devrait être fermé après la tragédie du détachement du câble de la ligne haute tension.
“Si les vendeurs du marché Matadi Kibala reviennent, malgré sa fermeture, c’est parce qu’il n’y a pas d’autorités dans notre pays. S’il y avait une autorité réelle, la fermeture restera une fermeture”, relève le Cardinal Fridolin Ambongo, lors de la messe de suffrage qu’il a célébrée mercredi soir à la Paroisse Notre Dame du Rosaire/Matadi-Kibala, pour le repos éternel des victimes de l’incident malheureux de ce marché.
Après la mort d’une vingtaine de personnes à la suite du sectionnement d’un câble à haute tension par la foudre dans le marché pirate de Matadi Kibala, mercredi 2 février, dans le sud-ouest de Kinshasa, les autorités congolaises ont annoncé la fermeture de tous ces marchés ; les parkings autour du lieu du drame devraient être aussi fermés.