Constant Ndima, Gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu s’est exprimé après les dénonciations du massacre de plus de 43 personnes le mercredi 30 août dernier à Goma dans une intervention militaire destinée à empêcher une manifestation pour exiger le départ de l’ONU en République démocratique du Congo.
Dans une vidéo diffusée sur les antennes de la RTNC, le lieutenant général Constant Ndima a justifié cette opération de l’armée.
À l’en croire, les manifestants avaient déjà tués un policier et se dirigeaient vers la base de la MONUSCO pour chasser les blancs, les ONG et s’attaquer aux forces de l’EAC.
Deux vidéos filmées dans un quartier de Goma qui sont devenues virales sur les réseaux sociaux, on aperçoit des militaires portant la tenue d’une unité d’élite jeter une dizaine de corps sans vie à l’arrière d’un véhicule militaire. Certains cadavres sanglants sont traînés au sol.
48 civils et un policier ont perdu la vie mercredi à Goma lors de cette opération militaire destinée à empêcher une manifestation contre l’ONU en République démocratique du Congo, selon un document interne des Forces armées congolaises (FARDC) consulté par l’AFP jeudi.
Kinshasa a avancé un bilan de «43 décès, 56 blessés (et) 158 personnes appréhendées, y compris le leader de la secte».
Le ministre des médias et communication, porte parole du gouvernement, Patrick Muyaya,
a affirmé que «l’enquête est ouverte auprès de l’auditorat militaire, pour que les responsabilités soient établies et que les coupables puissent répondre de leurs actes devant la justice».
Par Jonathan Makila