Par Gédéon ATIBU
L’Inspection Générale en charge de l’Enseignement primaire secondaire et technique ( EPST) menace de résilier le contrat de tous les enseignants qui observent une grève de 4 jours, lancée lundi par le banc syndical.
Depuis la reprise des classes en octobre, l’école congolaise est paralysée par d’incessants arrêts de travail des enseignants devant le refus du gouvernement de satisfaire leur plate-forme revendicative qui, auparavant, avait fait l’objet d’un protocole d’accord signé par les deux parties.
« Toutes cessantes d’envoyer des équipes de contrôle dans toutes les écoles de vos entités respectives afin de s’assurer de la présence physique de chaque enseignant dans son établissement d’affectation et établir le constat d’absence pour les enseignants absents au moment du contrôle et procéder immédiatement à leur désactivation dans le fichier paie ainsi qu’à leur remplacement par les Nouvelles Unités », instruit l’Inspection Générale de l’EPST.
Ces revendications, rappelle-t-on, tournent essentiellement autour de la question de paiement des NU , l’épineux problème , ainsi que le paiement de deuxièmes et troisièmes paliers de l’accord de Bibwa et suppression des zones salariales.
Depuis lundi, les enseignants contractuels sont de nouveau repartis en grève pour le même motif, ce qui a suscité cette menace de l’autorité de tutelle du secteur de l’Education.