Par Gédéon ATIBU
Après le député national Delly Sessanga Hipungu, les chefs des confessions religieuses alertent à leur tour sur le rythme nonchalant dans lequel se déroule la session de mars 2021 à la chambre basse du Parlement.
La session de mars devrait se pencher particulièrement sur des réformes institutionnelles devant baliser le chemin des élections de 2023 et instaurer le climat de confiance entre toutes les parties prenantes au processus, question d’éviter que le cycle électoral n’entraîne des crises post-électorales du fait que les résultats des urnes ne sont pas acceptés par la classe politique.
Les pères spirituels ont convenu de ne passer à la mise en place des prochains animateurs de la Commission Électorale ( CENI) qu’après des réformes à mener au sein de cette institution d’appui à la démocratie.
” A ce stade, c’est à la lumière des réformes des lois portant organisation de la CENI qu’on doit finaliser ce travail. Et là le constat est malheureux ,on est en train d’observer une certaine léthargie , une certaine nonchalance et nous craignons que ce soit une volonté politique à tirer les choses en longueur pour des dividendes politiques”, a indiqué le Secrétaire Général de la CENCO, Abbé Donatien Nshole.
Cela étant, les chefs des confessions religieuses appellent les députés nationaux à un “sens de plus de responsabilités”.
Dans son récent tweet, Delly Sessanga avait accusé le pouvoir de jouer à la politique. Ce qui l’a poussé à douter de l’organisation des élections d’ici 2023.