Par Gédéon ATIBU
Les lignes sont en train de bouger. Les observateurs avisés alertent d’ores et déjà sur une probable fin de chute du président congolais 4 ans après sa prise de pouvoir le 24 janvier 2019.
En effet, la situation de l’Est aurait pu donner au président congolais un certain sens de la mesure pour la juguler, malheureusement le chef de l’Etat congolais a rendu encore la tâche beaucoup plus alambiquée en lieu et place de trouver solution au problème sécuritaire qui date de plus de 25 ans.
L’une des erreurs à être fatale est l’entrée de la RDC dans la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) où les pays membres ne poursuivent pas les mêmes objectifs que la RDC et n’aspirent pas non plus au même paradigme au niveau de la sous- région.
Félix Tshisekedi n’a pas encore pris les mesures draconiennes malgré tous les avertissements et indices qui plaideraient largement en défaveur de la force militaire sous régionale de l’EAC.
La gestion de cette crise fait de Félix Tshisekedi le président « le moins autocratique de tous les dirigeants que la RDC a connus depuis Patrice Lumumba » jusqu’à nos jours, analyse l’écrivain Patrick Mbeko.
Au-delà de peindre le profil du chef de l’Etat congolais, ce brillant analyste des questions politiques et sécuritaires dans la sous région des Grands Lacs fait retentir la sonnette d’alarme sur « le risque d’une fin [ la plus] tragique» du président Tshisekedi, pressent cet observateur avisé au regard de la situation qui est davantage compliquée sur terrain pour avoir opéré des choix aléatoires non longuement mûris.
Le salut de la RDC et du peuple congolais se trouve entre les mains de son président. Il est tenu à l’impérieux devoir de gérer à bon escient cette crise sécuritaire en protégeant seul son territoire et ses frontières, car son intégrité physique aussi en dépend… Félix Tshisekedi sur les traces de M’zee Kabila ? La question reste posée.