Par Gédéon ATIBU
2023 s’annonce très agité en dépit de la crise humanitaire à laquelle la RDC est confrontée, à la suite de l’éruption du volcan Nyiragongo.
L’aile dure de la coalition genevoise suit de près cette question qui fait grand débat au pays. Le tandem Fayulu-Muzito ne s’attend pas cautionner la politisation de la CENI telle que renforcée les amendements de la commission PAJ de l’Assemblée nationale.
Pour le Présidium de LAMUKA, « l’Assemblée nationale veut profiter de la situation de crise humanitaire résultant de l’éruption du volcan de Nyiragongo pour adopter en catimini la loi organique sur la CENI”, a-t-il vigoureusement dénoncé.
« La loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI doit impérativement se faire de façon consensuelle entre toutes les parties prenantes” suggèrent Fayulu et Muzito.
Au regard de ce qui suit, le Présidium de LAMUKA met en garde le bureau de l’Assemblée nationale et les députés contre leur sordide intention de vouloir préparer une nouvelle fraude électorale, en imposant au peuple congolais une loi taillée sur mesure au profit des jumeaux nés du couple FCC-CACH.
Par conséquent , la coalition LAMUKA attend mobiliser la population pour barrer la route aux « aveuglés par le lait du pouvoir.”
Depuis 2006, la République démocratique du Congo (RDC) n’a pas connu d’élections crédibles et transparentes. Les trois scrutins ont tous été chaotiques et contestées, provoquant des crises politiques à répétition. La présidentielle de 2018 n’a pas dérogé à la règle. Au coeur de ces crises récurrentes de légitimité, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) fait figure de principale accusée. Le premier reproche adressé à la centrale électorale est son instrumentalisation par les politiques. « Qui contrôle la Ceni gagne les élections » dit-on à Kinshasa