Par Gédéon ATIBU
Salomon Kalonda, principal conseiller de l’opposant Moise Katumbi a été interpellé à l’aéroport de Kinshasa Ndjili par la Garde républicaine alors qu’il prenait un avion pour Lubumbashi afin d’assister au symposium des évêques catholiques.
En effet, le pouvoir en place vient définitivement de cracher sur l’Etat de droit, estime le président d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, qui s’est exprimé à ce sujet.
« L’arrestation arbitraire et illégale de mon conseiller spécial Salomon Kalonda à l’aéroport de Ndjili est un enlèvement crapuleux. Fin de l’Etat de droit», a déclaré l’ex- Gouverneur du Katanga, qui surpris de cette arrestation « qui n’a aucune base juridique», dit-il.
Sans faire plus de commentaires, le leader d’Ensemble pour la République exige des explications de la part des autorités et la libération de son bras droit.
Les motifs pour lesquels le conseiller spécial de Moïse Katumbi a été interpellé et le lieu où il se trouve restent un mystère. La démocratie à reculons, l’Etat de droit en péril ? Difficile de l’affirmer. Néanmoins, les dirigeants congolais sont censés d’ouvrir l’oeil et le bon sur les cas des dérapages de la police judiciaire et en sanctionner sévèrement les auteurs.
A 7 mois de la prochaine présidentielle, les signaux au rouge pour un processus électoral libre, transparent, crédible et apaisé.