Par Gédéon ATIBU
Invité de l’émission TOP 15 sur IWEBRDC, le président de la plateforme «Centre» , Germain Kambinga a analysé de manière précise , objective et pragmatique cette question qui ressemble à un débat sur la nationalité.
« Nous sommes en démocratie, les gens peuvent débattre, il n’y a pas de problème. Maintenant la faisabilité repose sur les impératifs que ne rencontrent pas les initiateurs de cette loi»,a-t-il dit d’entrée de jeu.
La loi sur la « congolité » inquiète une partie de la société civile, mais également certains acteurs politiques qui mettent en garde des « conséquences potentiellement dangereuses » d’un débat sur la nationalité.
Pour le Ministre honoraire de l’Industrie, « la question de nationalité et de ses implications sur l’éligibilité des uns et des autres est une question réglée par la Constitution et ça ne peut être fait par la loi. Donc, comme il ne s’agit pas d’une révision Constitutionnelle, c’est un débat , qui de mon point de vue , peut être permis à l’intellection nationale de s’exprimer mais ne peut avoir de suite», a indiqué le président du parti « Liberté » au micro de IWEBRDC.
En République démocratique du Congo (RDC), un projet de loi veut interdire l’accession à la magistrature suprême et à d’autres fonctions régaliennes à toute personne née d’un parent non congolais. Le texte initié par Noël Tshiani, candidat à la présidentielle de 2018, a été déposé au bureau de l’Assemblée nationale depuis le 8 juillet par le député Nsingi Pululu.