Par Gédéon ATIBU
Le régime Tshisekedi a bradé la liberté et la lutte pour la démocratie et la souveraineté du Grand Congo devenu la risée du monde. Le président congolais a décidé de cracher sur la mémoire et le combat de Lumumba.
Plus de 60 ans, le chef de l’État congolais se démène pour le rapatriement de la dent du héros national sauvagement assassiné en 1960 par la Belgique. Pour la petite histoire, Lumumba avait été exécuté le 17 janvier 1961, son corps mutilé et détruit à l’acide par les colons à l’exception d’une dent emportée puis conservée en Belgique jusqu’à son rapatriement ce jour.
Mais, dans l’opinion, le scepticisme est grand. Des Congolais s’interrogent sur cette dent. Faute d’analyse ADN, ils se demandent s’il s’agit réellement d’une partie de leur héros ou si l’ancienne métropole n’a pas trafiqué pour jouer sur la psychologie de l’ancienne colonie.
La Belgique qui reconnaît avec regrets d’avoir assassiné le symbole de résistance panafricaine décide sous l’ère Tshisekedi de rapatrier les restes de Lumumba dans une cérémonie sobre sans la présence d’autres chefs d’État du monde qui se reconnaissent en lui et surtout sans excuses publiques ni réparation ( dommages et intérêts) du royaume de Belgique à l’État congolais.
Et on se demande si Patrice Emery Lumumba était-il fier de ce que serait devenu le Grand Congo et de ce que font ses dirigeants. Le rapatriement des reliques de Lumumba et les accords pour le déploiement d’une force militaire de l’EAC dans l’Est de la RDC suscitent la colère et l’indignation de certains congolais encore conscients des enjeux dans la sous-région et du devenir politique voire économique de la République démocratique du Congo.