Par Gédéon ATIBU
Imperméable aux accusations de non professionnalisme qui le visent, l’Inspecteur Général des Finances , Jules Alingete défend avec vigueur l’attelage de son cabinet dévoilé au mois d’août et de son travail.
Dans une interview accordée à la presse, Jules Alingete exprime sa joie d’avoir exercé sa carrière au sein de l’IGF jusqu’à atteindre le sommet.
« Ma grande satisfaction est celle d’avoir exercé ma carrière de haut fonction de l’Etat à l’Inspection Générale des Finances jusqu’à en attendre le sommet. Je n’ai pas d’ambitions politiques au-delà de ce que je fais actuellement», a-t-il déclaré.
Participant à la corruption endémique qui bat record en RDC , au coulage des recettes ainsi qu’au détournement de deniers publics , Jules Alingete remercie le Chef de l’État pour la confiance placée en lui. Le gendarme des finances publiques affirme ne pas briser son serment d’honnêteté, de fidélité, de patriotisme et de transparence en ce qui concerne les fonds de l’État.
« ..Je suis chef de service de l’IGF avec rang de ministre. J’ai donc droit à tous les avantages reconnus aux membres du Gouvernement, y compris un cabinet de 65 membres», s’est-il défendu.
Jules Alingete sous-entend ainsi qu’il doit d’une certaine façon son ascension à l’actuel président de la République.« Le chef de l’Etat m’a fait une confiance que je ne trahirais jamais (…)»
Trop politique ? Pas assez efficace ? Patron de l’Inspection générale des finances depuis un an, Jules Alingete Key, clé de voûte du dispositif anticorruption de Félix Tshisekedi, défend son bilan.
Lorsqu’il a été nommé par Félix Tshisekedi à la tête de l’Inspection générale des finances (IGF), début juillet 2020, Jules Alingete Key était encore un inconnu du grand public. Il n’aura cependant pas fallu longtemps à ce natif du Maï-Ndombe, membre de la famille de feu le cardinal Monsengwo, l’ancien archevêque de Kinshasa décédé le 11 juillet dernier, pour se faire un nom.