Par Nathan Manika, stagiaire
Le monde entier célèbre chaque année le 12 mai la journée internationale des infirmières. Une journée qui a pour but d’encourager et améliorer les conditions de travail des infirmiers. Placée sous le thème national : « Nos infirmières, notre futur« , cette journée qui met en honneur les infirmières du monde qui ne cessent d’œuvrer pour la santé et le bien-être des hommes et femmes est célébrée dans un contexte où ce métier va de mal en pis en République démocratique du Congo.
Il y’a lieu de signifier que les responsabilités sont partagées entre l’État Congolais et les opérateurs sanitaires. En clair, l’Etat congolais a participé dans une certaine mesure à la destruction des hôpitaux, rendant par ce fait difficile le travail de l’infirmier. Concernant les soins prodigués aux malades dans des hôpitaux, la situation n’est guère reluisante.
Plusieurs questions taraudent les esprits des congolais, notamment celle de savoir si il y’a beaucoup d’infrastructures médicales appropriées pour le nombre accru des nouveaux et anciens infirmiers enregistrés chaque année dans le pays.
En somme, les conditions des vies des infirmières en RDC ne sont jusque-là pas améliorées, malgré les promesses faites par le chef de l’État Félix Tshisekedi d’améliorer les conditions de travail des blouses blanches.
Cependant, depuis l’arrivée au pouvoir du président Félix Tshisekedi, l’on constate seulement la réhabilitation de quelques infrastructures sanitaires, notamment celle de l’hôpital Général de Kinshasa et de l’hôpital du Tshatshi qui sont à l’heure actuelle équipés de matériels de qualité.
En attendant la mise en pratique effective de la vision du chef de l’État, celle d’améliorer les conditions des vies des infirmières, les écoles, universités et instituts ne cessent de former des étudiants et élèves en sciences infirmières.